lundi 23 décembre 2013

Policiers et gendarmes

Policiers et gendarmes : un matricule bientôt visible par tous

Les policiers et les gendarmes arboreront, à partir du 2 janvier, leur numéro de matricule sur leur uniforme.


 
EXCLU E1 - A partir du 2 janvier, ils arboreront ce numéro sur leur uniforme. Europe1 fait les présentations.
L’INFO. C'est la réponse du ministère de l'Intérieur pour lutter contre les contrôles au faciès. Les policiers et les gendarmes devront, à partir du 2 janvier prochain, porter un matricule : un numéro individuel qui sera visible sur chaque uniforme ou sur chaque brassard des fonctionnaires en civil. Europe 1 vous présente cette nouveauté.
Une petite bande rétro-réfléchissante. Les uniformes des tous les policiers et gendarmes seront désormais accompagnés d’une petite bande rétro-réfléchissante blanche, de 4,5 cm de long sur 1,2 cm de large, sur laquelle sont imprimés 7 chiffres en noir correspondant au matricule du fonctionnaire. Les policiers le porteront sur la poitrine tandis que, pour les gendarmes, il sera scratché sur l'épaule gauche, juste au-dessus de leur écusson régional, commun à tous les uniformes de gendarmerie.

Policiers et gendarmes : un matricule bientôt visible par tous
© DICOM

Un coût de 1,3 million d’euros. Au total, cette opération a coûté 1,3 millions d’euros, soit environ 5 euros par fonctionnaire pour 240.000 fonctionnaires et réservistes, en incluant les coups de fabrication et d’expédition. Il a notamment fallu fabriquer de nouveaux brassards, pour pouvoir ajouter un emplacement où scratcher le matricule, fixé par unebande Velcro.
Quelques exceptions. Les seuls autorisés à ne pas porter ce matricule seront les unités d'élite, comme le RAID, le GIGN ainsi que les services de renseignements qui doivent rester anonymes, figurant dans l’arrêté du 7 avril 2011. A noter, pour l’anecdote, que le terme de matricule n’est pas employé par les forces de l’ordre. Chez les gendarmes, on l’appelle "bandeau identifiant" et, dans la police, on parle de "Référentiel des Identités et de l'Organisation". Une différence sémantique invisible sur le nouvel identifiant placé sur tous les uniformes.






© DICOM

Policiers et gendarmes : un matricule bientôt visible par tous

Un matricule qui ne passe pas. Reste que, du côté des policiers, ce matricule est mal perçu. "Il répond mal à une bonne question", souligne Nicolas Comte, secrétaire-général adjoint du syndicat Unité SGP Police. "La bonne question, c'est : "comment rapprocher la police de la population?"", poursuit-il. Avant de conclure : "Or, nous considérons aujourd'hui que la mise en place de ce matricule pointe du doigt le policier, ça le stigmatise et ça laisse penser que s'il y a une fracture, il en est le responsable". Pour leur part, les gendarmes, en tant que militaire, doivent respecter un devoir de réserve.

jeudi 24 octobre 2013

Les gendarmes au chômage technique

Les Gendarmes vont-ils finir l'année au chômage technique et sans chauffage à cause du gel des budgets



Selon des parlementaires de l'opposition qui ont auditionné Denis Favier, le directeur général de la gendarmerie nationale, le gel des crédits se fait ressentir chez les gendarmes qui connaissent des difficultés à payer carburant et loyers.                
 
Des familles de gendarmes doivent vivre sans chauffage faute d'argent.
Des familles de gendarmes doivent vivre sans chauffage faute d'argent. Crédit Reuters
 
 

Atlantico : Selon un communiqué du collectif de la Droite populaire, la gendarmerie nationale n’a plus les moyens de régler ses loyers aux collectivités territoriales. Selon ces parlementaires, bon nombre de ces logements sont insalubres et faute d’argent, des familles doivent vivre sans chauffage. Quelles difficultés rencontre actuellement la gendarmerie ? Les gendarmes vont-ils connaître une fin d’année difficile au chômage technique et sans chauffage à cause du gel des budgets ?


 
Quentin Michaud Ces problèmes ne sont pas nouveaux. La gendarmerie a toujours été un mauvais payeur. Elle hérite de problèmes de gestion financière de longue date. Elle a toujours eu du mal à payer ses loyers, ses GAV (gendarmes adjoints volontaires recrutés sur deux ans renouvelables rémunérés entre 820 et 904 euros net par mois). Il y a toujours eu des locaux insalubres à rénover car la gendarmerie ne consacre pas de budget à l’entretien des locaux. Aujourd’hui, avec les crédits qui fondent, ces problèmes sont encore plus mis en valeur.
 
On n’est pas encore au stade où on ne peut pas rémunérer les gendarmes mais il est vrai qu’il y a des problèmes pour chauffer certaines casernes. Il est vrai que les gendarmes craignent d’avoir des problèmes dans le versement de leur salaire. La gendarmerie n’est pas passée sur Louvois, le logiciel de gestion de paie des militaires. La gendarmerie utilise aujourd’hui un moyen basique de versement des soldes de ces gendarmes. Pour autant, on n’est pas non plus au bord de la cessation de paiements.

 

Les gendarmes déclarent assurer les urgences mais faire moins de prévention. Le gel du budget de la gendarmerie menace-t-il la sécurité des Français ?

Aujourd’hui, un vaste programme est lancé : celui des ZSP (zones de sécurité prioritaire) pour renforcer la sécurité dans les zones sensibles un peu partout en France. On renforce les effectifs mais on ne sait pas si la création d’effectifs promise par le ministre va compenser les besoins aujourd’hui. Le sentiment actuel qui ressort est l’inquiétude. Les gendarmes de jour font leur travail en brigade et leur travail en ZSP la nuit. Les ZSP « surutilisent » certaines ressources humaines au niveau de la gendarmerie.
La sécurité n’est pas pour autant remise en cause, il n’y a pas de déserts ruraux ni d’espaces complètement vides. Il y a plutôt des brigades de gendarmes plus restreintes en termes d’effectifs et de moyens techniques. Celles-ci feront moins de patrouilles, moins de plein d’essence : aujourd’hui il n’y a pas de petites économies.
 

 

Denis Favier, ex-patron du GIGN, a dit dans une audition à l'Assemblée nationale devoir faire face aux conséquences du gel des crédits décidés par Bercy. Quel sera, en plus des 6 milliards déjà décidés pour 2013, le nouveau train d’économies ?

Le nouveau train d’économies sera de 2 milliards d’euros en plus des 6 milliards déjà décidés pour 2013. Le ministère de l’Intérieur a engagé une vaste bataille contre Bercy pour sauvegarder son budget. L’idée est de mettre en valeur ce à quoi servent les dépenses pour justifier les crédits. Aujourd’hui la gendarmerie a des crédits qui fondent : les réservistes doivent attendre plusieurs mois pour être payés. Le général Favier est attentif et la gendarmerie n’est pas en danger, elle a au contraire l’écoute des plus hauts responsables en terme de sécurité publique ou pour des interventions pointues.

 
Ces baisses de budget seront trouvées dans les crédits d’équipement, on renouvellera moins d’équipements que prévu. Par exemple, la gendarmerie a annulé le renouvellement des véhicules blindés à roue de la gendarmerie (VBRG) qui ont plus de trente ans d’âge. Il y a une seule utilisation de la gendarmerie et de la police pour la maintenance des véhicules, ce qui permet de faire des économies. Il y a de plus en plus de GAV (expliqué plus haut) car ils coûtent moins cher qu’un gendarme ou officier de carrière. Cela vaut aussi dans la police. L’économie se fait autant dans la gestion des ressources humaines, dans leur emploi en opérations que dans l’achat d’équipements et la maintenance.

 
La gendarmerie peut-elle se retrouver en cessation de paiements ?
On n’est pas là aujourd’hui. Des budgets ont fondus, d’autres vont être stabilisés, on est en crise mais on n’est pas dans une situation où on ne peut plus rémunérer les gendarmes. Les policiers et les gendarmes ont un certain pouvoir.

 
Entre 2008 et 2019, la Défense aura perdu environ 82 000 emplois. Comment expliquer que ce ministère soit plus touché que les autres ?
Est-ce que la défense est une variable d’ajustement ? Voici la question éternelle. Si vous faisiez les mêmes coupes budgétaires ou les mêmes suppressions d’emploi dans un grand groupe français ou dans l’éducation nationale, quelle serait la situation ? Aujourd’hui les militaires ont le sentiment de faire les frais plus que les autres.
 

lundi 7 octobre 2013

Fonction habillement:

La gendarmerie lance un nouvel appel d'offres

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Le ministère de l'Intérieur a lancé le 1er octobre une consultation pour "la fabrication et la distribution par correspondance d'habillement". Il s'agit d'un contrat de 4 ans, d'un montant minimal de 20 millions d'euros, au profit de la gendarmerie.
Les offres sont à remettre au plus tard le 7 janvier 2014. On pourra lire l'appel d'offres (mis en ligne le 5 octobre) en cliquant ici. Ce marché vise à répondre aux besoins en effets d'habillement d'environ 120 000 militaires de la gendarmerie; il englobe la fabrication et la distribution d'environ 1,5 millions d'articles par an, ainsi que la distribution de 100 000 articles acquis hors marché par an.
 
Extrait du cahier numéro 1:
"La présente consultation a pour objet une prestation globale de fabrication et distribution par correspondance d'effets d'habillement.
Les prestations principales englobent :
- la fabrication et distribution d'effets d'habillement ;
- la mise en place et maintenance d'une solution logicielle permettant la gestion de la prestation (prise de commande, suivi du carnet à points, déclaration des litiges, consultation des indicateurs de performance...) ;
- le pilotage et suivi des prestations (mise en place et gestion de la fin du marché, gestion des approvisionnements et stocks, gestion des commandes jusqu’à leur livraison sur site, contrôle qualité, service après-vente...)."
 
La fonction habillement est déjà externalisée dans la gendarmerie nationale depuis 2011; le marché avait alors été attribué à Paul Boyer. L'entreprise gère le portail VETIGEND à cet effet.
On se souviendra que le marché concernant l'externalisation de la fonction Habillement de la police nationale a été attribué à un groupement d'entreprises mené par Ineo Support Global (au détriment d'Armor-Lux) et que la même entreprise devait être attributaire du marché d'externalisation de la fonction habillement des armées. Or, le ministre de la Défense avait décidé in extremis de garder cette fonction en régie.
Ineo Support Global comptera certainement dans la liste des entreprises candidates, liste qui devrait aussi compter Paul Boyer et certains des autres groupements (Veolia, Daher, Unicorp) en lice lors des externalisations lancées par la police nationale et les armées.
 

vendredi 27 septembre 2013

Les gendarmes à l'université


Gendarmerie et enseignement supérieur, un partenariat naturel

 
Le propos : Les institutions militaires et universitaires coopèrent toujours davantage. Il en va d'échanges, de recherches et de formations. Le cas de la gendarmerie, qui dispose de sa propre grande école militaire et de service public, l'Ecole des officiers de la Gendarmerie nationale (EOGN), est exemplaire. Toujours soucieuse de son ancrage dans la société, la gendarmerie organise une ambitieuse politique de partenariats avec, notamment, HEC, la Sorbonne, l'Ecole européenne d'intelligence économique, les universités d'Orléans et de Lausanne. Ou bien encore directement entre le GIGN et Epitech. L'investissement académique passe également par des masters spécialisés, des forums (comme le Forum international de la cybersécurité) ou bien encore la mobilisation de la réserve citoyenne, pour associer des enseignants-chercheurs à l'expertise et l'action des gendarmes.
 
L'intérêt : D'excellente tenue et de format très agréable, cette revue est une pépite à découvrir. A côté de dossiers thématiques très informés (sur la cybersécurité ou la contrefaçon, dans de précédentes livraisons), on trouve des contributions sur des opérations, des dispositifs et des doctrines. Et le lecteur en apprend beaucoup, par des entrées originales, sur la société contemporaine.
 
Julien Damon

jeudi 26 septembre 2013

La nouvelle voiture des gendarmes

À Ploërmel (56), la nouvelle voiture des gendarmes flashe en roulant

En visite chez leurs anciens collègues pour découvrir les équipements et technologies utilisés actuellement par la gendarmerie, les retraités de la gendarmerie se sont montrés très intéressés par une discrète Renault Mégane de couleur marron. C’est en effet une voiture radar, à disposition des forces de l’ordre depuis avant l’été.
Voiture banalisée
Cette voiture banalisée peut flasher, en roulant ou à l’arrêt. Si elle circule, mieux vaut ne pas s’amuser à la dépasser. Le radar dont elle est équipée relève les plaques d’immatriculation des véhicules en excès de vitesse. Et difficile pour le contrevenant de se méfier, l’équipement est en effet très discret. « Un petit bijou de technologie » relève l’un des retraités, admiratif.

Gendarmerie

658 candidats au prochain concours de sous-officier


Gendarmerie : 658 candidats au prochain concours de sous-officierPAPEETE, mardi 24 septembre 2013. Mardi prochain, le 1er octobre la Gendarmerie nationale organise un concours de recrutement dans le corps des sous-officiers de gendarmerie pour l'année 2013. Les épreuves démarreront à 11h mais les 658 candidats convoqués doivent se présenter sur le lieu d’examen à l’association sportive Dragon sur le complexe sportif Arthur Chung à Titioro (vallée de la Fataua) à Papeete dès 9h30. 

Les épreuves se dérouleront selon le programme suivant : de 11h à 14h épreuve de composition ; 14 h à 15h pause déjeuner ; 15h00 – 15h35 épreuve d'aptitude professionnelle; 15h45 – 17h20 deux inventaires de personnalit
é et enfin de 17h30 à 18h15 épreuve de la langue étrangère. 
Toutes les personnes inscrites mais n'ayant pas reçu de convocation doivent cependant se présenter le jour du concours à 9h30 munies d'une pièce d'identité (passeport, carte d'identité, permis de conduire). Pour toutes informations contacter le Centre de recrutement (Concours sélection) de la caserne Bruat à Papeete au 46 74 36 ou 72 44 39. 

mardi 27 août 2013

GENDARMERIE ===> LA B.R.I.

Saint-Brieuc. Vidéo : à bord du véhicule de la brigade rapide d'intervention 

(Cliquez sur le lien rouge pour accéder à la vidéo)
 
C'est le véhicule le plus rapide des gendarmes : la Mégane RS, capable d'atteindre 265 km/h, intervient tous les jours sur les routes du département, pour des excès de vitesse, des accidents ou de simples contraventions. Reportage à bord. Sur la voie de gauche.
 
L'aiguille du compteur grimpe : 130, 150, 170, 190. Puis redescend brusquement à 90 km/h. À l'avant, les véhicules se rabattent ou s'écartent plus ou moins vite, malgré la sirène deux tons et les gyrophares. Il n'est pas encore 10 h, ce samedi matin, et la circulation est déjà particulièrement dense sur la RN12. D'où les accélérations et les freinages incessants à bord de la Mégane RS bleue de chez Renault Sport. Dans l'habitacle du véhicule de gendarmerie , le maréchal des logis-chef Jérôme Prati et son copilote, le capitaine Pascal Viderquin, n'ont qu'une obsession : arriver au plus vite sur l'accident qui vient de se produire à hauteur de Lanvollon. À la radio, leurs collègues du Cog (le central qui réceptionne les appels au 17) les ont informé d'un véhicule parti en tonneaux. 

Jusqu'à 230 km/h sur la RN12
«Les quatre pilotes de la BRI (Brigade rapide d'intervention) qui se relaient au volant de la Mégane sont un peu mes yeux lorsqu'il y a un accident», éclaire le capitaine Viderequin, commandant en second de l'escadron départemental de sécurité routière (75 militaires dédiés à la surveillance de la route). « Ils sont capables de se projeter très rapidement pour sécuriser les lieux, évaluer les besoin de renforts et, le plus important, porter secours ». De fait, quelques minutes après être partis d'Yffiniac, et après une dernière pointe à 230 km/h, les deux gendarmes arrivent sur les lieux de l'accident, bien avant leurs collègues de Guingamp. Deux agents de la Diro, en combinaisons orange, sont également présents. Des plots ont déjà été mis en place. Quant à l'automobiliste accidentée, elle est saine et sauve. Pas blessée mais extrêmement choquée et très pâle, assise sur la rambarde de sécurité. «C'est une miraculée», glisse une conductrice qui lui a porté les premiers secours.

Amende à payer cash pour les étrangers
Quelques minutes plus tard (après avoir retrouvé dans un fossé l'une des roues de la voiture accidentée et appelé les pompiers), l'équipage de la Mégane redémarre, direction la prochaine sortie de la RN12, pour un contrôle vitesse. Une autre mission des pilotes de la BRI, « même si nous cherchons surtout à être vus et à impressionner puisque la visibilité fait partie de la prévention », décrypte le maréchal des logis-chef Prati. Ce samedi matin, en raison de la circulation, les vitesses excèdent rarement les 120 km/h. Seule exception, le conducteur belge d'une grosse Audi, contrôlé à 129 km/h (soit 135 ou 140 au compteur selon les gendarmes). Très vite, la Mégane et ses deux occupants sont à sa hauteur et le vacancier doit se garer, avant de s'acquitter d'une amende de 45 €. Immédiatement. « C'est la loi pour les conducteurs étrangers. Ils n'ont pas le droit de reprendre leur véhicule tant qu'ils n'ont pas payé », enseigne le capitaine Viderequin. «En général, ils trouvent toujours. Même quand c'est 750 € après un excès de vitesse de plus de 50 km/h». Un peu plus tôt dans la matinée, un conducteur italien avait subi le même sort : 90 € à régler tout de suite, pour avoir oublié de mettre sa ceinture de sécurité.

La route s'ouvre devant la Mégane
Il est désormais presque midi et le pilote de la BRI (formé sur le circuit du Mans) rejoint Saint-Brieuc , après s'être greffé à une opération de contrôles infructueuse du côté de Plénée-Jugon : aucun véhicule n'a dépassé les limitations de vitesse. C'est à cet instant que la radio signale un nouvel accident du côté de Lamballe. Sans davantage de précision. Problème, à cette heure-ci, la RN12 est commence à bouchonner. Malgré tout, les automobilistes se rangent et la route s'ouvre à l'arrivée de la Mégane ... qui rebrousse finalement chemin à plusieurs kilomètres du but. «Fausse alerte et fin de l'intervention», informe la radio. Il est alors temps de rentrer à la caserne pour le pilote et son copilote, sans dépasser les 100 km/h cette fois. «Nos missions excèdent rarement trois heures, en raison de la concentration que cela nécessite. Mentalement et physiquement, c'est très fatiguant».
 

mercredi 24 juillet 2013

Section Aérienne de Dijon






L'Eurocopter EC135 T2+ : c'est le nom du nouvel hélicoptère livré en juin dernier à la Section Aérienne de Gendarmerie de Dijon. Il est le 15ème et dernier appareil de ce type livré à la gendarmerie depuis 2009.


© FTV Un Eurocopter EC2135 T2+ : un appareil très performant doté d'équipements électroniques de haute technologie (base de Dole Tavaux)
En remplacement
Il vient remplacer un des deux "écureuils" qui équipent la SAG (section aérienne de gendarmerie de Dijon). 
Une caméra embarquée très performante
Il s'agit d'un appareil moderne bardé d'électronique Sa caméra "Wescam MX 15" permet de traquer des délinquants de jour comme de nuit.
Mercredi après-midi, il a participé à une mission de police judiciaire en Franche Comté. La caméra a été mis à contribution pour constituer des preuves.
Avec ce nouvel équipement la gendarmerie fait un bon en avant en matière d'observation.
La "Wescam" permet de voir sans être vu, notamment la nuit, lorsqu'elle est couplée au phare infrarouge.
Elle permet le suivi d'objectif avec une stabilité impressionnante.
 
 
FTV Les terminaux de contrôle de la caméra "Wescam" à bord de l'hélicoptère
Un hélicoptère de nouvelle génération
L'appareil est également équipé d'un treuil pour le secours à personne. Il a notamment servi la semaine dernière pour secourir un randonneur près de Mâcon.
Équipé de deux turbines, l'EC 135 a une plus grande capacité d'emport que l'écureuil ; il répond également aux normes de sécurité aériennes européennes pour le survol des agglomérations.
Ce nouvel hélicoptère a nécessité une formation approfondie des pilotes.
Il appartient aux appareils à rotor rigide et tournant dans le sens inverse des aiguilles d'une montre : une particularité qui le distingue là encore de "l'écureuil". Cette technologie de rotor rend l'EC135 très réactif (un peu à la manière d'un petit avion à réaction).

 

jeudi 4 juillet 2013

Dévissage au Mont-Blanc

Un gendarme toujours recherché

 
Une photo prise le 17 avril 2013 montre la vallée de Chamonix depuis l'Aiguille du Midi
Une photo prise le 17 avril 2013 montre la vallée de Chamonix depuis l'Aiguille du Midi (Photo Philippe Desmazes. AFP)
Un des trois gendarmes qui ont trouvé la mort mardi sur le massif du Mont-Blanc n’a pas été retrouvé et les recherches reprendront dès que les conditions météo le permettront, a annoncé la gendarmerie mercredi.
«Nous avons retrouvé deux corps à ce stade. Nous sommes en attente de retrouver notre troisième camarade», a déclaré Richard Lizurey, major général de la gendarmerie, au cours d’une conférence de presse à Chamonix (Haute-Savoie).
«A ce stade, les conditions météo ne permettent pas d’aller le chercher. Il n’a pas été localisé», a-t-il précisé.
«C’est un drame qui marque la famille de la montagne et la famille de la gendarmerie», a-t-il ajouté.
Trois sous-officiers de gendarmerie de l’Ardèche, âgés de 29, 33 et 44 ans ont trouvé la mort mardi lorsque leur cordée a dévissé, faisant une chute d’environ mille mètres.
La cordée a été découverte au pied de la face Nord de l’Aiguille du Midi (3.842 mètres) à 21H30.
La gendarmerie n’a pas voulu préciser lequel des trois gendarmes était toujours recherché.
«La zone de recherches est une zone glaciaire, assez vaste, située sous des séracs, ce qui nous interdit de poser des secouristes au sol», a expliqué à l’AFP Jean-Baptiste Estachy, commandant du peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM) de Chamonix.
Les secouristes qui ont récupéré les corps mardi soir étaient constamment suspendus à l’hélicoptère afin de se dégager rapidement en cas de chute de séracs, a-t-il précisé.
«On est à l’affût de la moindre fenêtre météo. On décollera dès que possible», a ajouté le commandant Estachy.
Il n’y a pas eu de témoin de la chute des trois gendarmes. C’est l’épouse de l’un d’eux qui a donné l’alerte, en l’absence de nouvelles de son mari.
«On ne sait pas exactement aujourd’hui quelles sont les circonstances du drame ni de quel endroit ils sont tombés», a indiqué le général Lizurey.
Deux des trois gendarmes s’entraînaient pour se préparer à un stage de 13 semaines au Centre national d’instruction au ski et à l’alpinisme de la gendarmerie (Cnisag) à Chamonix. Ce stage permet d’obtenir le diplôme de qualification technique montagne.
Leur chef de cordée était lui-même titulaire de ce diplôme.
L’ascension qu’ils effectuaient «fait partie des grandes classiques du massif du Mont-Blanc», a souligné le lieutenant-colonel Blaise Agresti, commandant du CNISAG.
Un formateur du CNISAG avait emprunté la même course quelques heures auparavant, sans rencontrer de difficultés particulières.
«Les conditions de neige étaient bonnes, les conditions météo aussi», a indiqué le lieutenant-colonel Agresti.
Deux des victimes, pères de famille, appartenaient au Peloton de surveillance et d’intervention de gendarmerie (PSIG) de Ruoms (Ardèche). La troisième était membre de la brigade de gendarmerie du Béage (Ardèche).
En mars et avril dernier, deux gendarmes montagnards avaient trouvé la mort sur le massif du Mont-Blanc, l’un du PGHM de Chamonix, l’autre du Cnisag.

vendredi 28 juin 2013

La gendarmerie nationale à l'heure des expertises high-tech

Cybersécurité

 - A Rosny-sous-Bois, les gendarmes prennent la lutte contre la cybercriminalité à-bras-le-corps. De l'analyse physique d'un disque dur à une veille approfondie sur la Toile, ces experts veillent au grain pour notre sécurité.

 
Ce sont plus de 1 000 gendarmes dits N-Tech, (chargés des nouvelles technologies) qui luttent aujourd'hui contre la délinquance informatique. “ Initiée dès les années 80, cette action s'inscrit désormais dans la sécurité des réseaux et des territoires numériques, au côté des victimes – particuliers et entreprises –, de la justice et de tous ses partenaires. ” Pour la renforcer, l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN) initie en 1992 un département informatique électronique, “ chargé d'analyser la preuve numérique au sein des enquêtes judiciaires ”, explique Eric Freyssinet, chef de la division de lutte contre la cybercriminalité au pôle judiciaire de la gendarmerie nationale, installé à Rosny-sous-Bois (93). Puis, en 1998, une cellule de veille internet est créée au sein du service technique de recherche judiciaire et de documentation (STRJD), devenu en 2005 un service d'enquêtes à compétence nationale. Enfin, cette année, est mis en place “ un plateau d'investigation appelé Cybercriminalité et analyses numériques, dont l'objectif est de faire coopérer le département électronique et celui chargé de la veille, pour travailler plus efficacement, notamment sur la question des escroqueries à la carte bancaire ”, précise Eric Freyssinet.

Les entreprises hésitent à porter plainte

Les banques et les commerçants en ligne sont les entreprises qui font le plus appel à ce service. “ Les autres secteurs portent assez peu plainte. Car, pour un dirigeant, cette démarche n'est pas anecdotique. En plus de la contrainte de la procédure, cela touche à l'image de la compagnie ”, raconte Eric Freyssinet. Qui rappelle que la cybercriminalité concerne désormais tout le monde, et que nous sommes passés à une “ délinquance numérique du quotidien ”. Et que toutes les sociétés sont concernées, leur système d'information étant exposé à travers les pratiques professionnelles autant que privées de leurs collaborateurs.
Le 11 janvier dernier, Manuel Valls, ministre de l'Intérieur et Fleur Pellerin, ministre chargée des PME et de l'Economie numérique, sont venus sur place, prouvant ainsi leur intérêt pour la lutte contre la cybercriminalité. Un signe encourageant, mais pour Eric Freyssinet, l'important est de ne pas baisser les bras sur les moyens investis dans la formation, primordiale pour favoriser le recrutement des futurs N-Tech.
Pour débusquer les criminels, certains gendarmes investissent la toile anonymement ou recherchent une personne disparue à partir d'une photo retrouvée chez un suspect. D'autres analysent des informations récupérées sur un disque dur quitte pour cela à réparer la tête de lecture endommagée ou toute autre pièce défectueuse. Ils vont aussi chercher les données stockées dans les mémoires en dessoudant des composants par chauffage. Lors de certaines missions, ils utilisent un camion mobile aménagé pour étudier les éléments (corps, balistique…) d'une scène de crime classique mais aussi analyser les appareils numériques tels que des téléphones portables. Ils ont ainsi la possibilité d'y dupliquer des composants ou de les réparer.

jeudi 20 juin 2013

Le 12 juin 2013, à ISSY-LES-MOULINEAUX (92)

La Gendarmerie lance une nouvelle feuille de route
14 juin 2013
Le 12 juin 2013, à ISSY-LES-MOULINEAUX (92), le directeur général a présenté à l'ensemble des commandants de région, de groupement et de section de recherches la feuille de route pour la gendarmerie, en présence du ministre de l'Intérieur qui a apporté son soutien au projet.
D'emblée, le ministre s'est félicité « de voir la gendarmerie décliner un programme qui veut recentrer les gendarmes sur leur cœur de métier : le service public de sécurité ».
« Je retrouve au travers du projet présenté par le genéral Favier la gendarmerie que j'ai appris à mieux connaître depuis un an : une force tournée vers l'avenir, qui sait se remettre en question et n'est pas frileuse face au nécessaire changement ».
Le ministre a terminé son intervention en rappelant la grande confiance qu'il a dans les hommes et les femmes de la gendarmerie.
Ensuite, le directeur général a détaillé les grands axes de la feuille de route :le renforcement de l'action opérationnelle et la production de sécurité, l'allègement de l'administration et du fonctionnement de l'institution et la valorisation des personnels et des compétences. Le major général et les directeurs ont complété le propos en présentant quelques unes des mesures les plus emblématiques.
Ce projet est le fruit d'un processus de consultation lancé dès le 10 avril dernier qui a permis de recueillir plus de 1 300 propositions du terrain. Parmi les 500 mesures concrètes retenues, 125 d'entre-elles ont été présentées le 12 juin.
29 sont des mesures déjà décidées mais pas mises en œuvre localement, 57 sont des mesures nouvelles et les 39 autres sont mises à l'étude.
Projet sur le fond qui a vocation à s'inscrire dans la durée, la feuille de routefera l'objet d'une évaluation et d'un contrôle permanent de sa mise en œuvre effective sur le terrain.
Au delà du projet, la feuille de route vise, à insuffler, à tous les échelons, « un nouvel esprit pour une nouvelle gendarmerie ». Elaborée collectivement, elle doit être mise en œuvre, avec la même dynamique, par l'ensemble des personnels.
Le projet reste ouvert, chacun pouvant faire remonter de nouvelles propositions à tout moment, notamment grâce à une « hotline », ouverte aux échelons de commandement et aux membres de la chaine de concertation le lundi 17 juin.
Source DGGN - Sirpa

lundi 29 avril 2013

LE D.G.G.N. A MONTLUCON

Le directeur général de la gendarmerie

 hier, à Montluçon


L’un des membres du GIGN au moment de se poser dans la cour d’honneur.? - PHOTOS : bernard lorette
L’un des membres du GIGN au moment de se poser dans la cour d’honneur.?
PHOTOS : bernard lorette.
 
De passage à Montluçon, hier, pour la sortie de la 322 e promotion, le directeur général de la gendarmerie nationale, Denis Favier, a livré ses trois bases du métier : compétence, discipline et exemplarité.


la 322 e promotion d'élèves gendarmes a quitté la caserne Richemont. Elle porte le nom du maréchal des logis-chef, Ludovic Riondet, décédé en service, il y a trois ans, lors d'un exercice en montagne.
Sa famille était présente, hier après-midi, lors de la remise des galons aux cent vingts nouveaux gendarmes. Le directeur général de la gendarmerie nationale, le général d'armée Denis Favier, y tenait particulièrement.
« Je connaissais bien le parrain de cette promotion car je l'ai eu sous mes ordres », a expliqué l'ancien patron du GIGN qui n'est sans doute pas pour rien dans l'exercice de saut en parachute proposé au-dessus de l'école de gendarmerie.
En chute libre
Trois membres du GIGN se sont élancés successivement à 1.200 m d'altitude. Ils sont tombés en chute libre pendant cinq secondes avant d'ouvrir leur parachute. Ensuite, il leur a fallu maîtriser le sens du vent pour atterrir sans encombre dans la cour d'honneur sous les applaudissements nourris du public.
Le reste de la cérémonie a été plus classique, dans la droite ligne de ses devancières. Des chants « nickels », a observé un officier. Un défilé très bien maîtrisé, a souligné un autre. « Quand on était au soleil, ça cuisait », a soufflé un gendarme à l'un de ses camarades.
Le patron de l'école de gendarmerie, le colonel Gilles Sorba, a également apprécié la tenue de ses troupes et « l'extraordinaire diversité » de cette promotion. « Vous avez partagé ici de nombreux souvenirs. Aujourd'hui, vous êtes des frères d'armes, des gens d'armes ».
Le nouveau directeur général de la gendarmerie nationale, qui effectuait l'un de ses premiers déplacements officiels à Montluçon, y est allé de son petit mot à chacun. Aux instructeurs : « votre rôle est particulièrement noble ». Aux familles des militaires : « vous pouvez être fiers de leur engagement »….
Les nouveaux gendarmes, eux, ont déjà leur feuille de mission. La compétence. « C'est la marque de fabrique de la gendarmerie ». La discipline. « C'est elle qui fonde notre action collective ». Enfin, l'exemplarité. « C'est sur elle que repose notre crédibilité ».
Fabrice Redon