jeudi 29 novembre 2007

Nicolas Sarkozy veut stopper la "voyoucratie"

- Nicolas Sarkozy a déclaré que les violences de ces derniers jours en banlieue parisienne ne relevaient pas d'une "crise sociale" mais d'une forme de "voyoucratie".
"La réponse aux émeutes, ce n'est pas plus d'argent encore sur le dos du contribuable. La réponse aux émeutes, c'est l'arrestation des émeutiers", a fait valoir le chef de l'Etat devant 2.000 policiers et gendarmes réunis à La Défense, près de Paris.
"Je réfute toute forme d'angélisme qui vise à trouver en chaque délinquant une victime de la société, en chaque émeute un problème social", a-t-il souligné.
"Ce qui s'est passé à Villiers-le-Bel n'a rien à voir avec une crise sociale, ça a tout à voir avec la voyoucratie (...) Si nous laissons un petit voyou devenir un héros dans sa cité (...) c'est une insulte à la République et à votre travail", a-t-il poursuivi.
"Ceux qui cassent, ceux qui brûlent, ceux qui pillent, ceux qui s'en prennent aux forces de l'ordre répondront de leurs actes", a-t-il assuré, s'en prenant aux "donneurs de leçons" qui "ignorent eux ce que c'est d'être en uniforme et face à une bande d'enragés".

La situation des banlieues est un "enjeu majeur pour notre pays" et fera l'objet d'un plan annoncé en janvier (...) mais que les choses soient claires (...) nous ne le ferons pas parce qu'il y a eu des émeutes".
"Après tout ce qui a été fait et bien fait sur les bâtiments, on va investir sur les gens", a promis Nicolas Sarkozy.
"On va faire la différence. On va donner plus à ceux qui veulent s'en sortir honnêtement et on va également donner plus à ceux qui ne veulent pas s'en sortir mais dans l'autre sens, (être) plus sévère à l'endroit de celui qui n'a comme seule idée qu'empoisonner la vie des autres", a-t-il expliqué.

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