Avec la hausse inquiétante des vols de voitures à domicile, les gendarmes avaient créé voilà un an une cellule d’enquête spéciale. Elle vient de stopper un vaste trafic international.
(Source : Le Parisien)
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C’est un vaste réseau de voleurs de voitures particulièrement violents qui vient d’être démantelé par les gendarmes franciliens. Des malfrats qui n’hésitaient pas à pénétrer la nuit au domicile de leurs victimes, à les réveiller en hurlant et les menacer avant de s’enfuir avec leur véhicule.
Le plus souvent des voitures haut de gamme ou de grosses cylindrées. Six personnes béninoises ou françaises d’origine africaine, âgées de 25 à 30 ans, ont ainsi été interpellées en Seine-Saint-Denis, dans les Hauts-de-Seine, dans l’Essonne et dans l’Hérault à Montpellier. Quatre d’entre elles ont été écrouées. Selon les premiers éléments de l’enquête, l’équipe de voleurs opérait en Seine-et-Marne ainsi que dans l’Oise et dans le Val-d’Oise. Mais impossible de connaître pour l’instant l’ampleur exacte du trafic.
Le plus souvent des voitures haut de gamme ou de grosses cylindrées. Six personnes béninoises ou françaises d’origine africaine, âgées de 25 à 30 ans, ont ainsi été interpellées en Seine-Saint-Denis, dans les Hauts-de-Seine, dans l’Essonne et dans l’Hérault à Montpellier. Quatre d’entre elles ont été écrouées. Selon les premiers éléments de l’enquête, l’équipe de voleurs opérait en Seine-et-Marne ainsi que dans l’Oise et dans le Val-d’Oise. Mais impossible de connaître pour l’instant l’ampleur exacte du trafic.
L’enquête se poursuit pour la cellule enquête interdépartementale créée par la gendarmerie à l’automne dernier. Pilotée par la section de recherches (SR) de Paris, son but est de lutter contre la hausse de ce phénomène de home jacking. Les militaires ont travaillé de façon étroite avec les groupements du Val-d’Oise, de Seine-et-Marne, de Seine-Saint-Denis et de l’Oise. Après plusieurs mois d’un travail de fourmis, les enquêteurs ont donc mis au jour ce trafic international. Pour l’instant, sept voitures ont pu être retrouvées. L’objectif des voleurs présumés était de fournir de grosses cylindrées aux trafiquants de stupéfiants sur le sol français. Mais aussi d’écouler les véhicules volés en Côte d’Ivoire via le port d’Anvers (Belgique).
A partir des photos des faux passeports
C’est d’ailleurs d’Anvers que l’affaire a pu être résolue. Il y a un an, les policiers belges retrouvent sur le port une Mercedes Classe B dérobée deux mois plus tôt à Fresnes (Val-de-Marne). A ses côtés, une Audi A3 volée à la même époque près de Dammartin-en-Goële (Seine-et-Marne). En mai, c’est une Audi A4 dérobée à Nanteuil-le-Haudoin (Oise) qui est identifiée. Pour expédier ces voitures, dont l’immatriculation et le numéro de série ont été modifiés, les voleurs ont fourni comme documents des passeports volés et falsifiés.
En juin dernier, une Mini Cooper et une Toyota Rav 4 dérobées début mai près de Chantilly (Oise) et à Viarmes sont stoppées près d’Arras (Pas-de-Calais), avec à bord trois individus originaires de Seine-Saint-Denis. L’instigateur du réseau, qui ouvrait la marche, échappe aux forces de l’ordre. Les trois interpellés ont été condamnés par le tribunal d’Arras à de la prison avec sursis. C’est à partir des photos des faux passeports que les gendarmes parviennent à arrêter les membres du réseau, dont son chef.
Des photocopies avaient été laissées au port pour l’ouverture de comptes bancaires ou l’obtention de crédits qu’ils ne rembourseront jamais, destinés à acheter des voitures. Lors de l’interpellation, les militaires ont mis la main sur dix cartes d’identité vierges et un passeport falsifié.
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