Alliance (second syndicat de gardiens de la paix) a annoncé mercredi son intention d'organiser jeudi une "vaste opération" de pétitions auprès de la population visant à "hâter" le rapprochement police/gendarmerie. Le syndicat de police va par ailleurs le même jour, a-t-il ajouté, mettre en ligne un site internet et un forum "destiné aux gendarmes" afin de leur "offrir un espace d'information et de dialogue".
Une conférence de presse aura lieu jeudi matin à Paris, dans ses locaux, pour présenter cette initiative, selon lui. Alliance entend organiser jeudi une "mobilisation citoyenne" afin que soit "mise en oeuvre un véritable rapprochement structurel et fonctionnel" des forces de sécurité.
Il plaide pour un "réel rapprochement" police/gendarmerie "sous le contrôle des préfets" et fera signer une pétition dans ce sens jeudi dans plusieurs régions de France devant les préfectures par exemple. Le syndicat de police a présenté au début de l'année un projet visant à créer une direction unique coiffant les 120.000 policiers et les 120.000 gendarmes, n'excluant pas que ces derniers puissent se syndiquer.
Les gendarmes, de statut militaire, n'ont aujourd'hui pas le droit de se syndiquer contrairement aux policiers de statut civil. La police et la gendarmerie sont regroupées, depuis le 1er janvier, au sein du ministère de l'Intérieur.
Le Sénat a adopté fin 2008, en première lecture, un projet de loi sur la gendarmerie, dans le cadre de ce regroupement, qui doit être examiné par l'Assemblée nationale en juin. Alliance veut, par cette pétition, "hâter" ce rapprochement "pour une meilleure élucidation des crimes et délits" et un "emploi plus judicieux des effectifs".
La ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, a assuré mardi à l'Assemblée nationale qu'il n'était "pas question" d'une fusion police/gendarmerie et qu'elle veillerait au maintien du statut militaire des gendarmes.
Une conférence de presse aura lieu jeudi matin à Paris, dans ses locaux, pour présenter cette initiative, selon lui. Alliance entend organiser jeudi une "mobilisation citoyenne" afin que soit "mise en oeuvre un véritable rapprochement structurel et fonctionnel" des forces de sécurité.
Il plaide pour un "réel rapprochement" police/gendarmerie "sous le contrôle des préfets" et fera signer une pétition dans ce sens jeudi dans plusieurs régions de France devant les préfectures par exemple. Le syndicat de police a présenté au début de l'année un projet visant à créer une direction unique coiffant les 120.000 policiers et les 120.000 gendarmes, n'excluant pas que ces derniers puissent se syndiquer.
Les gendarmes, de statut militaire, n'ont aujourd'hui pas le droit de se syndiquer contrairement aux policiers de statut civil. La police et la gendarmerie sont regroupées, depuis le 1er janvier, au sein du ministère de l'Intérieur.
Le Sénat a adopté fin 2008, en première lecture, un projet de loi sur la gendarmerie, dans le cadre de ce regroupement, qui doit être examiné par l'Assemblée nationale en juin. Alliance veut, par cette pétition, "hâter" ce rapprochement "pour une meilleure élucidation des crimes et délits" et un "emploi plus judicieux des effectifs".
La ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, a assuré mardi à l'Assemblée nationale qu'il n'était "pas question" d'une fusion police/gendarmerie et qu'elle veillerait au maintien du statut militaire des gendarmes.
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