Quelques 50 parents et amis d'un homme tué par un gendarme alors qu'il s'évadait menotté manifestent à Draguignan.
Une cinquantaine de parents et d'amis d'un homme tué par un gendarme en mai 2008, alors qu'il s'évadait menotté, ont manifesté à Draguignan (Var) une semaine après la signature d'une ordonnance de non-lieu.
Le rassemblement, organisé devant la gendarmerie, s'est poursuivi par une marche jusqu'au palais de justice de la ville où la famille, qui a fait appel de cette ordonnance, a réclamé, en vain, une audience avec "le procureur ou un magistrat".

Les manifestants brandissaient des portraits de la victime et une banderole sur laquelle on pouvait notamment lire: "Que justice soit faite pour Joseph Guerdner, tué par un gendarme".
L'avocate de la famille, Me Régine Ciccolini, a réclamé que le gendarme soit jugé par une cour d'assises.
Joseph Guerdner, 27 ans, membre de la communauté des gens du voyage soupçonné
d'agression à main armée et d'enlèvement, avait été interpellé en mai 2008 à la gendarmerie de Brignoles (Var).

Au cours de son audition, il était parvenu à sauter d'une fenêtre. Le gendarme, affirmant avoir voulu viser les jambes, avait alors tiré à sept reprises, l'atteignant par trois fois.
Une ordonnance de non-lieu a été rendue le 19 août au bénéfice du gendarme, qui avait été mis en examen pour "coups mortels aggravés".

Le rassemblement, organisé devant la gendarmerie, s'est poursuivi par une marche jusqu'au palais de justice de la ville où la famille, qui a fait appel de cette ordonnance, a réclamé, en vain, une audience avec "le procureur ou un magistrat".

Les manifestants brandissaient des portraits de la victime et une banderole sur laquelle on pouvait notamment lire: "Que justice soit faite pour Joseph Guerdner, tué par un gendarme".
L'avocate de la famille, Me Régine Ciccolini, a réclamé que le gendarme soit jugé par une cour d'assises.
Joseph Guerdner, 27 ans, membre de la communauté des gens du voyage soupçonné
d'agression à main armée et d'enlèvement, avait été interpellé en mai 2008 à la gendarmerie de Brignoles (Var).

Au cours de son audition, il était parvenu à sauter d'une fenêtre. Le gendarme, affirmant avoir voulu viser les jambes, avait alors tiré à sept reprises, l'atteignant par trois fois.
Une ordonnance de non-lieu a été rendue le 19 août au bénéfice du gendarme, qui avait été mis en examen pour "coups mortels aggravés".
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