La mère du petit Antoine déclaré disparu depuis le 11 septembre, son compagnon et six autres personnes membres de leur entourage amical ont été placés en garde à vue mercredi après-midi à Clermont-Ferrand, a-t-on appris de sources proches de l'enquête.
La disparition d'Antoine avait été signalée par sa mère, Alexandrine, 23 ans et le concubin de celle-ci, Sébastien, 29 ans. A ce stade de l'enquête, la dernière fois qu'Antoine, six ans, a été vu vivant par un témoin remonte à l'après-midi du 6 septembre. Les gendarmes, dont plusieurs membres de la cellule Antoine 63, ont interpellé mercredi après-midi la mère de l'enfant à Issoire où la jeune femme s'était réfugiée chez des amis. Une perquisition a été effectuée au domicile à Issoire de la mère, conduite ensuite à Clermont-Ferrand par la gendarmerie. Son compagnon ainsi que six autres personnes ont été également placés en garde à vue.Demeurant à Issoire (Puy-de-Dôme) la jeune femme âgée de 23 ans avait signalé la disparition de son fils Antoine, âgé de 6 ans, le 11 septembre dernier. Elle avait déclaré être parti dîner dans un restaurant asiatique, en compagnie de son compagnon.
Entendue jusqu'à présent deux fois par les enquêteurs, elle a fait état d'une fugue, affirmant que le garçonnet avait disparu avec un sac à dos dans lequel il aurait glissé un paquet de biscuits. La compagnie de gendarmerie d'Issoire, puis les hommes de la section de recherche avaient été mobilisés en nombre ces derniers quinze jours passant au peigne fin Issoire et ses alentours pour tenter de retrouver des traces de l'enfant, toujours non localisé.
Les enquêteurs de la section de recherche de gendarmerie de Clermont-Ferrand veulent entendre la mère d'Antoine et son compagnon sur plusieurs points restés obscurs lors des premières auditions.
L"enfant avait été vu une dernière fois vivant par un témoin extérieur au couple le 6 septembre en fin d'après-midi. Le 2 septembre, Antoine avait bien fait sa rentrée en cours préparatoire à l'école Albert-Buisson d'Issoire, mais n'était pas revenu à l'école depuis ce jour.
A cause d'une gastro-entérite selon la mère qui n'avait pas répondu aux appels inquiets de l'absence de l'enfant du directeur d'école. Aucun certificat médical n'a été délivré aux autorités scolaires et aucun médecin n'a été consulté.
Une information judiciaire a été ouverte le 14 septembre, puis deux juges d'instruction ont été co-saisis au vu de la complexité de l'affaire. Le procureur de la République de Clermont-Ferrand Jean-Yves Coquillat devait s'exprimer mercredi au cours d'une conférence de presse ce mercredi à 18h30.
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