
Répondant à Philippe Folliot (NC, Tarn) qui l'interrogeait lors de la séance des questions d'actualité sur la future loi sur la gendarmerie, Mme Alliot-Marie a affirmé qu'elle était "opposée à tout nouveau report" de cette loi.
Si "le poids des missions de sécurité intérieure de la gendarmerie a entraîné en 2002 son rattachement pour emploi au ministère de l'Intérieur", a rappelé la ministre, pour autant, "il n'est pas question d'une fusion entre la gendarmerie et la police", a-t-elle assuré.
De même, a poursuivi Mme Alliot-Marie, "je répète, très clairement, et c'est inscrit dans le projet de loi: il n'est pas question de toucher au statut militaire des gendarmes", pas plus que "de porter atteinte à l'ensemble des missions de la gendarmerie nationale".
Relevant que "l'équilibre entre les deux forces doit exister", elle s'est engagée au "maintien du statut militaire et à la garantie de l'identité militaire de la gendarmerie (ainsi qu') à donner à la gendarmerie les moyens nécessaires à sa totale efficacité au service de la protection des Français.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire