Entre 3.600 personnes selon la préfecture, 10.000 selon les organisateurs, ont manifesté mercredi à Montpellier, leur désarroi face à la crise qui touche la viticulture et demandé des mesures urgentes au gouvernement. Des incidents ont émaillé la fin de la manifestation entre Pezenas et Beziers. Des véhicules de gendarmerie ont été caillassés, et quelques magasins endommagés. Les vignerons disent qu'ils ne veulent "pas mourir" et dénoncent les pratique de la grande distribution.
L'Hérault avait été placé sous très haute surveillance pour cette journée, avec environ 1.000 policiers et gendarmes mobilisés. En début de soirée, les bus de manifestants ont tenté d'entrer à Pézenas, mais en ont été empêchés par les très nombreuses forces de l'ordre et ont été obligés de prendre la direction de Béziers. Le convoi, survolé par un hélicoptère de la gendarmerie, s'est ensuite dirigé vers Servian où les manifestants ont allumé des feux sur la route, avant d'être repoussés par des gaz lacrymogènes.
Des feux de pneus ont été allumés. Un magasin Lidl à Servian a été dégradé, comme des grandes surfaces à Mèze et Cournonsec, et plusieurs véhicules de gendarmerie ont été caillassés, selon la gendarmerie qui déplore un blessé léger parmi ses hommes.
Auparavant, des incidents étaient survenus avant la dispersion des manifestants à Montpellier. Un face à face avait opposé un groupe de manifestants aux forces de l'ordre, cibles de projectiles. Deux fils de viticulteurs ont été interpellés.
Plus tôt dans l'après-midi, Philippe Vergnes, le président du Syndicat des Vignerons du Midi, organisateur de la manifestation, avait lancé à la foule massée sur l'esplanade de Peyrou : "Nous sommes économiquement morts".
L'Hérault avait été placé sous très haute surveillance pour cette journée, avec environ 1.000 policiers et gendarmes mobilisés. En début de soirée, les bus de manifestants ont tenté d'entrer à Pézenas, mais en ont été empêchés par les très nombreuses forces de l'ordre et ont été obligés de prendre la direction de Béziers. Le convoi, survolé par un hélicoptère de la gendarmerie, s'est ensuite dirigé vers Servian où les manifestants ont allumé des feux sur la route, avant d'être repoussés par des gaz lacrymogènes.
Des feux de pneus ont été allumés. Un magasin Lidl à Servian a été dégradé, comme des grandes surfaces à Mèze et Cournonsec, et plusieurs véhicules de gendarmerie ont été caillassés, selon la gendarmerie qui déplore un blessé léger parmi ses hommes.
Auparavant, des incidents étaient survenus avant la dispersion des manifestants à Montpellier. Un face à face avait opposé un groupe de manifestants aux forces de l'ordre, cibles de projectiles. Deux fils de viticulteurs ont été interpellés.
Plus tôt dans l'après-midi, Philippe Vergnes, le président du Syndicat des Vignerons du Midi, organisateur de la manifestation, avait lancé à la foule massée sur l'esplanade de Peyrou : "Nous sommes économiquement morts".
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