jeudi 9 septembre 2010



De nouvelles armes, plus de mouchards électroniques, un système de « lecture automatisée des plaques d'immatriculation » et même des loupes rétro-éclairantes » : la Loppsi, la loi sur la sécurité, ressemble à un catalogue pour superflics.
  • • Filtrage d'Internet,
    • substitution du terme « vidéosurveillance » par son avatar (très novlangue orwellienne) de « vidéoprotection »,
    • allongement de la durée des écoutes téléphoniques,
    • extension du domaine du fichage policier (et génétique),
    • couvre-feu pour les moins de 13 ans,
    • renforcement des polices municipales et des agents privés de sécurité,
    • possibilité, pour les préfets, d'obliger les maires rétifs à la vidéosurveillance d'installer, à leur frais, des caméras (dont le nombre est censé être multiplié par trois pour atteindre les 60 000 caméras à la fin 2011),
    • et possibilité pour les policiers d'installer des mouchards informatiques dans les ordinateurs des suspects de crimes ou délits « en bande organisée » (dont l'aide aux sans-papiers) …
On pourrait penser que tout ou presque avait déjà été écrit sur la Loppsi 2, « loi d'orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure », dont l'examen au Sénat a débuté ce mardi.

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