L'arme de la gendarmerie contre les vols de voitures - Système LAPI
L'œil de Lapi, situé dans le gyrophare, est invisible à quelques mètres de distance. Pourtant, il ne lui faut qu'une seconde pour repérer un véhicule volé.
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L'Oise compte cinq véhicules équipés du dispositif Lapi. Cette caméra filme
et compare presque instantanément les plaques des automobilistes au fichier
national des véhicules volés.
Fausse alerte. Les motards de la gendarmerie reviennent au point de contrôle
à Mortefontaine-en-Thelle sur la RD1001, la route entre Noailles et Chambly.
Quelques minutes auparavant, le véhicule Lapi de Chambly a repéré une voiture
déclarée volée. «Les occupants sont en règles, expliquent les gendarmes.
La plaque a effectivement appartenu à un véhicule volé mais ses propriétaires
ont oublié de faire une déclaration de cessation de
recherche.»
Une intervention extrêmement rapide rendue possible par Lapi. Un acronyme pour « Lecture automatisée des plaques d'immatriculation». Concrètement, il s'agit d'une caméra placée dans le banc du gyrophare de la voiture d'intervention. Cet œil lit en permanence et en moins d'une seconde les plaques d'immatriculation. Puis il les compare au fichier national des véhicules volés. Un équipement utilisé depuis début2011 et très important dans l'Oise. Notre département arrive en effet à la quatrième position concernant les vols de voitures (par rapport au nombre d'habitants) selon l'observatoire de la délinquance.
«Lapi fonctionne de jour comme de nuit, à l'arrêt comme en roulant, explique le colonel Marc Boget, commandant le groupement de gendarmerie de l'Oise. Son principal intérêt se trouve dans son taux de bonne lecture. Dans plus de 87 % des cas, Lapi ne se trompe pas.»
Une intervention extrêmement rapide rendue possible par Lapi. Un acronyme pour « Lecture automatisée des plaques d'immatriculation». Concrètement, il s'agit d'une caméra placée dans le banc du gyrophare de la voiture d'intervention. Cet œil lit en permanence et en moins d'une seconde les plaques d'immatriculation. Puis il les compare au fichier national des véhicules volés. Un équipement utilisé depuis début2011 et très important dans l'Oise. Notre département arrive en effet à la quatrième position concernant les vols de voitures (par rapport au nombre d'habitants) selon l'observatoire de la délinquance.
«Lapi fonctionne de jour comme de nuit, à l'arrêt comme en roulant, explique le colonel Marc Boget, commandant le groupement de gendarmerie de l'Oise. Son principal intérêt se trouve dans son taux de bonne lecture. Dans plus de 87 % des cas, Lapi ne se trompe pas.»
Quand il se déclenche, une patrouille arrête le véhicule et le contrôle. À
quelle distance est-il efficace ? «Je ne vous en dirai pas plus sur le
dispositif mais croyez-moi, ça fonctionne particulièrement bien, poursuit le
colonel Boget. Les cinq véhicules équipés dans le département doivent tourner
huit heures par jour. C'est notre objectif.»
«Pas un Big Brother»
Chaque alerte de Lapi ne débouche pas systématiquement sur une arrestation.
Par exemple quand un propriétaire a récupéré son véhicule volé et n'a pas fait
de déclaration... ou quand il y a «doublette» : «Lorsqu'un automobiliste se
sert d'une copie de la plaque d'un autre véhicule», traduisent les
gendarmes.
Les immatriculations de véhicules recherchés pour lutter contre le terrorisme
déclenchent elles aussi Lapi. Les gendarmes reçoivent alors la conduite à tenir
en présence de ce type d'engin. «Nous croyons beaucoup dans cet outil,
poursuit le colonel Boget. C'est une nouvelle façon de travailler, de penser
les contrôles, de mutualiser les moyens.» Autre avantage, le suivi
judiciaire des contrôles. Lapi conserve le lieu, la date et l'heure de la
captation. «Uniquement quand l'alarme a sonné bien sûr. Ce n'est pas Big
Brother. Pour les autres automobilistes contrôlés, rien n'est
enregistré.»
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