BRESLES, N 31. C’est de ce pont qui enjambe la N 31 que Nicolas Bruné a flashé un Oisien âgé de 25 ans roulant à 248 km/h vendredi soir.
«Quand j’ai aperçu les phares au xénon au loin dans le virage, je savais que c’était un coupé sport et qu’il allait vite, très vite.» Le gendarme Nicolas Bruné, de la brigade motorisée de Beauvais, arme son pistolet laser. Il est 21 h 50, vendredi soir. Le jour tombe. «J’ai dit à mon collègue de démarrer la moto», raconte-t-il.
L’automobiliste visé est sur la N 31, juste avant la sortie Bresles en direction de Clermont. Il est au volant d’un joli bolide, une Nissan 350 Z (313 chevaux, une valeur d’environ 40 000 €). Il passe sous le pont de Bresles. «Je n’avais pas le droit à l’erreur, en deux secondes, le missile serait hors de portée, précise le gendarme. J’ai réussi à l’avoir deux fois, à 248 km/h puis à 249 km/h. Je n’avais jamais contrôlé une telle vitesse.» Il voulait faire une pointe. Les deux motards prennent immédiatement le chauffard en chasse. La poursuite à haut risque, vitesse oblige, durera quelques kilomètres. «On a eu de la chance, il a dû être ralenti, indique Nicolas Bruné. On intercepte toujours à deux. On ne sait pas qui est dans la voiture. Une fois qu’il nous a vus, il n’a pas tenté de fuir. On l’a escorté jusqu’à la rue Saint-Pierre. Au début, il rigolait … Lorsqu’il a vu la vitesse affichée sur le radar, il rigolait moins.» Le chauffard est un jeune de 25 ans qui habite Orrouy. Il vient d’établir le record en vitesse relative pour l’Oise (un automobiliste a été contrôlé à 251 km/h sur l’autoroute A 1, limitée à 130 km/h, alors que la N 31 en 2 x 2 voies est limitée à 110 km/h). La vitesse retenue contre lui sera 235 km/h. «Il nous a raconté qu’il avait acheté la voiture deux semaines plus tôt, indique le gendarme. Il voulait faire une pointe, la tester. Comme il commençait à faire nuit, il se croyait à l’abri. Il a eu tort. La nuit ne nous gêne pas, au contraire. Avec le laser, on prend les phares en repères visuels, on vise au milieu et on shoote. C’est presque plus facile.» L’automobiliste imprudent se voit retirer son permis sur-le-champ. " On lui a fait la morale mais il n’avait pas l’air de se rendre bien compte," déplore Nicolas Bruné. Quand on veut faire de la vitesse, se faire plaisir, on va sur un circuit. A 248 km/h, s’il touche quelque chose, il est mort. Il met sa vie en danger, celles des autres et la nôtre par la même occasion. Il a eu de la chance de ne pas avoir sa voiture confisquée. Ce n’est peut-être que partie remise, puisque le chauffard est convoqué devant le tribunal de Beauvais le 20 octobre. Le procureur pourra tout à fait demander la confiscation du véhicule, confirment les gendarmes. Ce jeune encourt six mois de suspension de permis, voire une annulation pure et simple. Il aura aussi une amende établie selon ses revenus. Vu la vitesse, elle sera sûrement très salée.
L’automobiliste visé est sur la N 31, juste avant la sortie Bresles en direction de Clermont. Il est au volant d’un joli bolide, une Nissan 350 Z (313 chevaux, une valeur d’environ 40 000 €). Il passe sous le pont de Bresles. «Je n’avais pas le droit à l’erreur, en deux secondes, le missile serait hors de portée, précise le gendarme. J’ai réussi à l’avoir deux fois, à 248 km/h puis à 249 km/h. Je n’avais jamais contrôlé une telle vitesse.» Il voulait faire une pointe. Les deux motards prennent immédiatement le chauffard en chasse. La poursuite à haut risque, vitesse oblige, durera quelques kilomètres. «On a eu de la chance, il a dû être ralenti, indique Nicolas Bruné. On intercepte toujours à deux. On ne sait pas qui est dans la voiture. Une fois qu’il nous a vus, il n’a pas tenté de fuir. On l’a escorté jusqu’à la rue Saint-Pierre. Au début, il rigolait … Lorsqu’il a vu la vitesse affichée sur le radar, il rigolait moins.» Le chauffard est un jeune de 25 ans qui habite Orrouy. Il vient d’établir le record en vitesse relative pour l’Oise (un automobiliste a été contrôlé à 251 km/h sur l’autoroute A 1, limitée à 130 km/h, alors que la N 31 en 2 x 2 voies est limitée à 110 km/h). La vitesse retenue contre lui sera 235 km/h. «Il nous a raconté qu’il avait acheté la voiture deux semaines plus tôt, indique le gendarme. Il voulait faire une pointe, la tester. Comme il commençait à faire nuit, il se croyait à l’abri. Il a eu tort. La nuit ne nous gêne pas, au contraire. Avec le laser, on prend les phares en repères visuels, on vise au milieu et on shoote. C’est presque plus facile.» L’automobiliste imprudent se voit retirer son permis sur-le-champ. " On lui a fait la morale mais il n’avait pas l’air de se rendre bien compte," déplore Nicolas Bruné. Quand on veut faire de la vitesse, se faire plaisir, on va sur un circuit. A 248 km/h, s’il touche quelque chose, il est mort. Il met sa vie en danger, celles des autres et la nôtre par la même occasion. Il a eu de la chance de ne pas avoir sa voiture confisquée. Ce n’est peut-être que partie remise, puisque le chauffard est convoqué devant le tribunal de Beauvais le 20 octobre. Le procureur pourra tout à fait demander la confiscation du véhicule, confirment les gendarmes. Ce jeune encourt six mois de suspension de permis, voire une annulation pure et simple. Il aura aussi une amende établie selon ses revenus. Vu la vitesse, elle sera sûrement très salée.
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