lundi 5 avril 2010

L'agression d'un bijoutier à Pinsaguel, hier vers 16 h 30, par plusieurs individus armés, a donné lieu à une longue course-poursuite. Vers 16 h 30, trois individus armés et encagoulés ont fait irruption dans le magasin, route d'Andorre. Ils ont menacé le commerçant et dérobé de nombreux bijoux avant de prendre la fuite à bord d'une Peugeot 307. Le bijoutier a très vite donné l'alerte, ce qui a déclenché un dispositif d'interception très vite déployé.

L'hélicoptère de la gendarmerie a décollé et a pu repérer le véhicule qui remontait vers Toulouse.

Dans la zone commerciale de Portet-sur-Garonne, une patrouille de la brigade de Cugnaux a pris en chasse les fuyards. Et à deux reprises, l'un d'eux n'a pas hésité à ouvrir le feu sur les gendarmes. Aucun militaire n'a été blessé même si quatre impacts ont été identifiés sur l'avant de la voiture de gendarmerie avec des ricochets sur le pare-brise. Ces coups de feu, dont un aurait touché un pneu, ont bloqué les militaires.

La Peugeot et ses occupants ont réussi à prendre un peu de distance pour rejoindre le quartier de Bellefontaine, à Toulouse. Au-dessus d'eux, l'hélicoptère le suivait toujours de très près. Pendant que les trois suspects s'enfuyaient dans le dédale d'immeubles et de coursives, les gendarmes, renforcés par des policiers de la compagnie de sécurisation, ont investi le quartier pour essayer de retrouver les trois braqueurs.

« J'étais en train de faire la sieste. L'hélicoptère m'a réveillé. Il rasait les immeubles. C'était impressionnant », raconte un habitant, inquiet du comportement de « certains jeunes ». « Tirer sur les gendarmes, ce n'est pas possible, ils deviennent fous. Ça va mal finir », dit encore cet homme.

À partir du cheminement le Tintoret, des chiens ont remonté les traces mais la piste se serait perdue du côté de l'ancienne dalle Maurois. « Nous avons récupéré le véhicule volé. Les techniciens vont réaliser une analyse poussée », prévient le commandant Pech, qui dirigeait le dispositif, au Mirail, de la police technique qui pourrait permettre de découvrir des indices. L'enquête a été confiée à la brigade des recherches de la compagnie de Muret en collaboration avec la section recherches. Comme la veille lors de l'attaque d'une société à Portet-sur-Garonne. La même équipe ? Rien ne l'indique. Hier soir, les recherches se poursuivaient dans les immeubles de Bellefontaine.

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