lundi 20 octobre 2008

Le nouveau labo-mobile sur la route des crimes

La gendarmerie nationale a présenté hier un bus truffé d’équipements de police scientifique
(Source : Métro)
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L’enquêteur en blouse blanche serait-il en passe de détrôner son homologue de terrain ? Si elles connaissent une exposition médiatique sans précédent – les pics d’audience des séries télévisées l’attestent – les unités de police et de gendarmerie scientifiques sont également appelées à multiplier leurs interventions sur le terrain pour diverses opérations.
A l’occasion des Journées de la sécurité intérieure, qui se déroulaient ce week-end sur l’esplanade des Invalides, la gendarmerie nationale a présenté en avant-première son nouveau laboratoire roulant, qui sera opérationnel à compter de janvier 2009.
Liaisons satellite. Au départ, c’est une histoire de transformation. Un bus de la gendarmerie, dédié jusqu’alors au maintien de l’ordre, est assigné aux hommes de l’IRCGN (Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale). Les techniciens proposent une expérimentation : réaménager le bus de transport en laboratoire scientifique. “En lieu et place des sièges, l’ensemble de l’habitacle a été réaménagé. Un tiers de la surface est consacré au PC de gestion de crise, et deux tiers le sont au laboratoire”, explique le lieutenant-Colonel Jean-François Voillot, chef de la section Scènes de crime à l’IRCGN.
“Outre la capacité de déplacement sur l’ensemble du territoire national, ce laboratoire mobile nous permet d’établir des liaisons satellites avec la gendarmerie locale, ainsi qu’avec nos laboratoires, afin d’effectuer des recoupements avec nos bases de données. Les cas d’intervention sont multiples : disparition, crime, attentat, incident nucléaire bactériologique et chimique, crash d’avion…”

A l’intérieur, deux espaces séparés par une cloison hermétique : une pièce de gestion de crise à l’avant du véhicule, avec téléviseur et moyens de communication.
Technologies embarquées. De l’autre côté, la partie “labo”, composée de plusieurs outils de mesures, d’analyse et d’identification. “Des plans de travail ont été mis au point pour accueillir différents appareils, qui ne sont pas installés de façon définitive : de cette manière, nous pouvons moduler la présence de tel ou tel outil en fonction de la nature de la mission.
Ici, nous pouvons analyser aussi bien des empreintes digitales que des comparaisons de balistique ou la composition de produits stupéfiants”, poursuit le lieutenant-colonel Voillot. Prévu pour entrer en service dès le mois de janvier 2009, le bus mobile apportera un complément pratique et technologique de poids pour les hommes de l’IRCGN, intervenant à plus de 200 reprises chaque année en France et à l’étranger.
Adrien Cadorel - Metrofrance.c
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(Source : Le Parisien - Cliquez sur le lien)


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