Pour la première fois, les ministères de l’Intérieur et de la Défense organisent aujourd’hui et demain, un peu partout en France, les Journées de la sécurité intérieure. Pour rapprocher les Français des hommes et femmes qui, 365 jours par an, ont pour mission de les protéger.
Peur du gendarme, « Mort aux vaches ! », « CRS, SS ! », flics ripoux : malgré les expressions toutes faites et les jugements aussi lapidaires que minoritaires, les Français aiment leurs policiers, leurs gendarmes, leurs pompiers.
Tous ces hommes et toutes ces femmes qui, au long de l’année, 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24, assurent leur sécurité, parfois au prix de leur vie. Dans un sondage Ifop publié en juillet dans Le Journal du dimanche, 100 % des personnes interrogées disaient avoir une bonne opinion des pompiers, métier préféré des petits garçons et des adultes, devant les militaires et les gendarmes (à égalité avec 88 % de bonnes opinions), suivis de peu par les policiers (81 %).
Pas seulement dans les séries télévisées
Forts de cette bonne image, ces hommes et femmes de devoir iront à la rencontre de la population ce week-end, sur l’esplanade des Invalides à Paris et dans 104 autres villes de France, avec des animations, exercices et démonstrations de leurs tâches quotidiennes.
Les Experts, ce n’est pas seulement à Miami ou dans les séries américaines du dimanche soir à la télévision ; c’est tous les jours près de chez vous. Le thème de cette première édition des Journées de la sécurité intérieure s’intitule d’ailleurs « Rencontrez les experts de votre sécurité » et cela n’est pas dû au hasard : « L’apport de l’expertise scientifique et technologique dans la résolution des enquêtes criminelles n’est pas l’apanage des séries télévisées, le plan de développement de la police technique et scientifique » actuellement en cours permettra d’améliorer encore les résultats déjà obtenus, souligne la ministre de l’Intérieur Michèle Alliot-Marie.
Les pouvoirs publics ne cachent pas, non plus, que ce coup de projecteur sur les métiers de la sécurité intérieure vise aussi à susciter des vocations chez les jeunes.
Et à les convaincre qu’en ces temps d’individualisme consacrer sa vie au service des autres, ce n’est pas si mal, finalement.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire