Voilà une histoire qui revient sur le tapis : avec une montée de la délinquance en ville, certains évoquent l'arrivée de la police nationale en zone urbaine.POLICE ou gendarmerie ? Dans l'esprit de la population, que ce soit l'un ou l'autre, cela ne change pas grand-chose. Malgré tout, alors que la brigade de gendarmerie est présente à Chauny depuis des lustres, un départ ou tout du moins une redéfinition de ses compétences ne serait pas anodine.Voilà que depuis quelques semaines, une rumeur, un bruit de couloirs fait dire à certains que nos chères « tuniques bleues » pourraient être remplacées par des policiers en ce qui concerne la ville uniquement.
Les militaires garderaient leurs attributions en zone rurale.Militaires mais plus pour très longtemps car les gendarmes vont passer sous le contrôle du ministère de l'Intérieur au 1er janvier 2009.
C'est aussi dans ce cadre que des questions se posent. L'État souhaiterait supprimer près de 200 brigades d'ici 2011. Chauny est-elle sur la liste ?Entre perplexité et optimismePour le maire de Chauny, Marcel Lalonde, pour l'instant la question de la police ne se pose pas.
« Il y a quelque temps nous avons soutenu publiquement notre gendarmerie, cela n'a pas changé. De toute façon, la Police nationale ne peut s'installer à Chauny puisque la Ville ne compte 20.000 habitants ». C'est en effet la condition d'arrivée des policiers.À moins que… Personne n'est sans savoir qu'un commissariat existe à Tergnier. La possibilité d'une grande zone police couvrant Tergnier et Chauny ne serait-elle pas possible ? C'est en tout cas ce qui est avancé dans certains cercles Publicitérestreints.
« Il y a quelque temps nous avons soutenu publiquement notre gendarmerie, cela n'a pas changé. De toute façon, la Police nationale ne peut s'installer à Chauny puisque la Ville ne compte 20.000 habitants ». C'est en effet la condition d'arrivée des policiers.À moins que… Personne n'est sans savoir qu'un commissariat existe à Tergnier. La possibilité d'une grande zone police couvrant Tergnier et Chauny ne serait-elle pas possible ? C'est en tout cas ce qui est avancé dans certains cercles Publicitérestreints.
Il ne faut pas non plus oublier la réforme police-gendarmerie qui va entrer en vigueur au 1er janvier prochain.
À cette date, les gendarmes qui pour l'heure sont sous l'autorité du ministère de la défense passeront sous la coupe du ministère de l'Intérieur comme… les policiers. Sur ce point Marcel Lalonde est plus perplexe tout en restant optimiste sur l'avenir de la brigade chaunoise. La plus grosse brigade du département« Je n'ai pas d'écho particulier sur cette réforme mais il n'est pas possible que Chauny disparaisse ; c'est la plus grosse brigade du département.
Qu'il y ait des restructurations dans certaines communes rurales, je veux bien mais à Chauny, non. À moins que là, la police prenne la place des gendarmes mais pour l'instant personne ne peut le dire, surtout pas moi.
Par contre l'interrogation porterait plus sur l'avenir des casernes de mobiles. Quand on sait qu'il y en a une à Chauny, une à Noyon, une autre à Saint-Quentin où il y a aussi une compagnie de CRS, il est légitime de se poser des questions ». Rumeurs, projet de réforme, etc. Avec tout cela, la future brigade prévue pour 2012 verra-t-elle le jour ? « Je n'ai pas de contre-ordre pour ce projet, de mon point de vue c'est toujours en cours », ajoute le premier magistrat.
Pour l'heure, les gendarmes sont bel et bien installés et les militaires chaunois ont su s'adapter aux contraintes liées à la ville, d'une façon différente de celle des policiers mais tout aussi efficace, semble-t-il.
Samuel Pargneaux
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