jeudi 21 février 2008

Alliot-Marie et Marleix aux obsèques d'un gendarme mort en montagne



La ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie et le secrétaire d'Etat à la Défense Alain Marleix assisteront jeudi à Nice aux obsèques d'un gendarme décédé accidentellement en montagne, lundi, ont annoncé mercredi les ministères de l'Intérieur et de la Défense. Les obsèques de Denis Salvador, maître-chien au peloton de haute montagne de Saint-Sauveur-sur-Tinée (Alpes maritimes) auront lieu à 16H00 à la caserne Auseur de Nice.
Le gendarme Salvador et son camarade Florian Thiévenot effectuaient encordés une mission de surveillance sur un itinéraire à 2.600 mètres d'altitude, lorsqu'isl ont été emportés par un rocher en surplomb qui s'était décroché, les faisant dévisser d'environ 300 mètres.
Salvador est décédé et Thiévenot a été grièvement blessé.

Le ministre de la Défense Hervé Morin présentera jeudi matin ses condoléances à la famille du gendarme Salvador avant de se rendre en visite officielle en Slovénie, a indiqué le ministère de la Défense.

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LA DEPECHE

Le gendarme décédé dans les Alpes était lotois

Drame. Denis Salvador est décédé lundi après-midi dans les Alpes-Maritimes. Enfant du Roc, près de Souillac, où ses parents Jean-Pierre et Anne-Marie (correspondante pour notre journal) résident, il était l'un des treize militaires de carrière de l'unité spécialisée de Saint-Sauveur-sur-Tinée, maître-chien et chargé notamment de rechercher les victimes sous les avalanches.

Selon les premiers éléments de l'enquête, Denis et son collègue Florian Thevenot (toujours dans un état critique) étaient encordés à 2 700 mètres d'altitude sur le mont Pélago (massif du Mercantour) pour une patrouille de surveillance. Une plaque de glace se serait détachée sous leurs pieds avant de les entraîner dans une chute de près de 300 mètres.

Célibataire, il allait avoir 35 ans le mois prochain. Denis a effectué toute sa scolarité au Roc et à Souillac. Il était arrivé dans les Alpes-Maritimes en juillet 2007 après quelque temps dans les Hautes-Alpes.

Denis était bien sûr passé par l'école de Gramat pour devenir maître chien. Denis avait une sœur domiciliée à Agen et deux neveux. Toute la famille devait le rejoindre pour les vacances de février dans les Alpes.

Le village du Roc a manifesté hier « sa grande peine ». Un hommage militaire devrait être rendu à Denis dans les prochains jours en présence en principe des ministres de l'Intérieur et de la Défense. La rédaction départementale du Lot adresse ses sincères condoléances à la famille Salvador.

Publié le 20 février 2008 à 09h39 Auteur : Alexandre Stobinsky.


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