A pied, à cheval, en hélicoptère… Gendarmes et habitants redoublent d’efforts pour retrouver Anita, 51 ans, disparue depuis le 7 août entre Mouy et Noyen-sur-Seine.
Fausse alerte hier matin. L’espace de quelques minutes, les gendarmes et les habitants qui participaient à une battue pour retrouver Anita Ysebaert, 51 ans, disparue depuis neuf jours entre Noyen-sur-Seine et Mouy-sur-Seine, ont bien cru avoir découvert les restes calcinés de sa voiture. « Mais notre expert en identification technique a rapidement écarté cette hypothèse : il s’agissait d’une Renault et non de la Peugeot 306 avec laquelle elle a disparu », raconte un enquêteur.
Pas de quoi démotiver les troupes pour autant : après les plongeurs et le sonar dans la Seine, puis l’hélicoptère et sa caméra thermique ces derniers jours, deux patrouilleurs de la garde républicaine du poste à cheval de Fontainebleau, des motos de cross, un chien pisteur, une cinquantaine de riverains et une trentaine de gendarmes ont intensifié les recherches hier.
En effet, le mystère reste entier : Anita, mariée, mère de quatre filles, vivant à Mouy-sur-Seine, n’a plus donné signe de vie depuis la nuit du 6 au 7 août après avoir raccompagné à Noyen-sur-Seine sa fille avec qui elle venait de passer la soirée aux Lueurs du Temps à Provins. Aucune trace de sa voiture ou de ses vêtements, aucun mouvement sur son compte bancaire, aucun appel passé — son téléphone était coupé dès ce soir-là, faute de batterie —, aucune image d’elle sur les bandes de vidéosurveillance analysées… Aujourd’hui encore, les riverains sont invités à participer à des battues.
Mise en place d’un numéro vert
« Rendez-vous à 9 heures à la gendarmerie de Bray-sur-Seine », indique l’un des responsables des recherches, « ému par la mobilisation importante des gens ». Des contrôles routiers ont été menés dans la nuit de samedi à dimanche, une semaine exactement après la disparition d’Anita, afin de croiser d’éventuels témoins.
Un numéro vert* a été mis en place. « Nous ne sommes pas inondés d’appels, indique-t-on à la gendarmerie, mais nous traitons toutes les infos reçues. On nous a dit par exemple qu’elle pourrait être près du Loing et du Lunain, alors nous sommes allés fouiller le secteur. » En vain. « Mais on garde la foi. »
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