Le secteur de la défense et de la sécurité recrute à tour de bras. Parmi les deux plus gros employeurs : la gendarmerie et l'armée de terre. Prêt à sauter le pas ?
Des postes à pourvoir par dizaines de milliers chaque année, pour la plupart accessibles à tous… Peu de secteurs peuvent s'en vanter, si ce n'est celui de la défense et de la sécurité. Jeudi dernier, à Ramonville-Saint-Agne, plus de 1 200 personnes ont participé au forum des métiers de la défense organisé par Pôle emploi. Côté employeurs, on trouvait notamment la gendarmerie, qui met en place un important plan de recrutement national avec 10 000 embauches cette année et autant en 2012. « Sur les 10 000 emplois proposés, on compte 2 500 postes de sous-officiers et 7 500 de gendarmes adjoints volontaires », précise l'adjudant chef Jean-Charles Tonini, du centre de recrutement de la gendarmerie à Toulouse. L'accession aux postes de sous-officiers se fait par concours (plus d'infos sur www.lagendarmerierecrute.fr). En revanche, pour les gendarmes adjoints, qui vont être encadrés sur le terrain pendant cinq ans avant de passer les épreuves, le recrutement est réalisé sur dossier. Aucun diplôme n'est exigé, il suffit d'avoir entre 17 et 26 ans et d'être apte physiquement. Logés, les sous-officiers touchent 1 600 euros nets par mois. Les gendarmes adjoints, eux, perçoivent 1100 euros. « L'avantage d'une carrière en gendarmerie, c'est qu'elle offre des centaines de possibilités en permettant de se spécialiser comme maître-chien, pilote d'hélicoptère, technicien en investigations criminelles… », assure Jean-Charles Tonini.
1 250 € NETS PAR MOIS LOGÉ/NOURRI
De son côté, l'armée de terre recrute près 15 000 personnes chaque année pour remplacer les militaires du rang qui montent en grade ou dont les contrats arrivent à terme. Là encore, les postes à pourvoir s'étalent sur plus de 400 métiers, de l'opérationnel à la logistique en passant par l'administration et le commandement. De nombreux emplois sont ouverts aux sans diplômes. « Mais ce sont des métiers difficiles, avec beaucoup de contraintes. Il faut savoir respecter l'autorité », souligne le capitaine Jacques Carrière, responsable des recrutements de l'armée de terre en Midi-Pyrénées. Sur 800 jeunes qui ouvrent un dossier dans les centres de recrutement, seuls 300 finiront par s'engager. Côté rémunération, comptez 1250 euros nets par mois (logé/nourri) pour un militaire du rang.
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